Jean-Marc Souvira

Il est ce que l’on peut appeler un grand flic. Commissaire divisionnaire au sein de la Police Judiciaire depuis vingt-cinq ans, il est aujourd’hui en poste à Madrid via la Direction de la Coopération internationale. Il a dirigé l’Office central pour la répression de la traite des êtres humains (OCRTEH), avant de prendre la tête de l’Office central pour la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF). Plus discret qu’un Michel Neyret, qu’on imagine plutôt attiré par les projecteurs, Jean-Marc Souvira cultive la discrétion. Enfin, pas totalement puisqu’en plus de son métier de policier, il écrit. Des polars évidemment — trois déjà publié aux éditions Fleuve noir (Le Magicien, Le vent t’emportera et Les sirènes noires, un quatrième en cours d’écriture). Celui qui est venu à la fiction par le biais du scénario (celui du film Go Fast), porte un regard aiguisé sur le genre, qu’il considère comme le plus politique de tous.

Portrait de la politique avec Jean-Marc Souvira

Je ne sais pas si les romans disent la vérité, mais je crois que les polars sont un excellent moyen pour raconter la réalité. Ils sont les véhicules idéaux pour décrire le réel, le décrypter aussi. (…) Le polar est bien le genre de la comédie humaine par excellence. JEAN-MARC SOUVIRA EST ÉCRIVAIN, COMMISSAIRE DIVISIONNAIRE…

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