En politique, l'emploi du conditionnel ouvre des horizons spéculatifs inédits. La lecture de la présente chronique hebdomadaire, ENCORE AU CONDITIONNEL, est à pratiquer à ces conditions. Les amateurs peuvent d'ailleurs retrouver l'esprit de la condition avec :
Après les éléphants, les fainéants
"S’amuser chez soi", le livre surprise de Jean-François Copé
Qui veut jouer au jeu du Front National ?
La vie d’Alexis Tsipras adaptée à Broadway
Ou découvrir la dernière proposition ci-dessous :
La décision aurait été entérinée par un vote unanime du bureau exécutif il y a déjà plusieurs mois. Le modus operandi aurait été lui aussi choisi sans difficulté – asphyxie par hydrocarbure. Mais si la formation parrainée par Daniel Cohn-Bendit n’est pas encore passée à l’acte, c’est que des désaccords sont apparus lors de la rédaction de la lettre d’adieu. Deux camps s’opposent clairement, révèle un sénateur EELV. Une ligne dite Duflot soutiendrait l’option d’un texte dénonçant le fonctionnement de notre vie politique, les institutions anti-démocratiques de la Ve République ainsi que la duplicité du parti socialiste. Une autre ligne, dite ligne des optimistes, proposerait en quelque sorte un suicide utile en associant le terrible geste collectif à une cause chère à la formation. Dans un premier temps, il était question des bisphénols, véritables poisons de notre vie quotidienne. Mais pour débaucher des soutiens de la ligne Duflot et emporter ainsi la majorité, d’autres associations ont été proposées, en particulier Notre-Dame des Landes, un combat qui semble pouvoir réunir une majorité et permettre enfin de passer à l’action. Qui a dit qu’en politique on ne meurt jamais ?