La glace fond, les enfants grandissent

Prévoir le climat est un défi d'avenir, aussi délicat à relever que l'était en son temps celui des prévisions météo. La différence avec l'exercice de la météo est l'enjeu. Aujourd'hui, les erreurs faites n'auront pas les mêmes conséquences sur demain, elles bousculeront bien d'autres habitudes que les vacances.

Sans doute les raisons pour lesquelles l'agitation règne autour de ces problématiques que le Journal de Paris a choisi d'aborder en partageant les expertises d'invités (programme à venir) à La librairie de Paris, le 19 novembre 2015, afin de répondre à la question suivante :

La pollution a-t-elle un avenir ?

Dans ce domaine, les informations sont variées et menaçantes, et associées aux pronostics des rapports du GIEC, guère encourageantes. Mais ces actualités aux allures de fin du monde mobilisent aussi. Elles encouragent les acteurs de la société civile à se former et à préparer les générations futures à répondre à cet enjeu vital, en débattant et en partageant leurs expériences.

La pédagogie devient alors le levier d'une prise de conscience et le moteur des actions à venir. Le réseau école et nature s'est ainsi engagé à faire progresser le champ de l'éducation à l'environnement. Et pour que la glace, à l'origine de notre prise de conscience du changement du climat, ne fondent pas en même temps que les enfants grandissent, Marie, Muriel et Myriam Dielemans, enseignantes et auteures, ont rédigé en collaboration avec l’International Polar Foundation (IPF), EducaPoles, et l'aval de Claude Lorius, glaciologue, pionnier de la recherche en Antarctique, un conte pédagogique, pour que les enfants apprennent et deviennent des Ambassadeurs des glaces.

On ne sait jamais, nous pourrions peut-être nous en sortir.

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