La société sous la pression des seniors

Les départs à la retraite des nombreuses générations du baby-boom (1947-1973), pas moins de 8 millions de personnes de 2009 à 2020 selon l'INSEE, et l'augmentation de la population âgée et très âgée, les projections comptabilisent 13,6 millions des plus de 75 ans dans 20 ans, en 2035, et représentent un enjeu d'importance, économique et sociétal.

La gérontocroissance, et son corollaire, la prévention sociale globale, décrite par les institutions de retraite comme l'accompagnement de la vieillesse au plus près de ses réalités médico-psycho-social, est désormais le problème de tous. L'association France Bénévolat ne manque jamais de le rappeler dans ses conférences et ateliers organisés tout au long de l'année pour assurer, auprès des retraités en activité et des nouveaux arrivants, la promotion du statut de bénévole : la société a besoin des retraités et les retraités ont besoin de rester actifs.

En d'autres termes, les solutions existent pour maintenir le nécessaire lien social et faire face à cette évolution démographique au profit de la catégorie des séniors. Le bénévolat en est une, mais à la condition de créer les conditions d'intégration qui permettent aux candidats intéressés par ce type d'engagement de choisir entre ajouter des années à la vie ou de la vie aux années.

Redéfinir ce que l'on est en fonction de ce que l'on fait, parmi la multitude des projets associatifs en attente de bénévoles, est plus qu'une démarche symbolique. L'association parle du PLUS apporté par le bénévolat, le PLUS du Plaisir, du Lien social, de l'Utilité et du Sens. Un PLUS qui engage et participe très concrètement à la naissance d'un nouvel âge des solidarités entre les générations, un âge de tous les possibles.

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