Encore au conditionnel est une chronique hebdomadaire à prendre au conditionnel.
Par l’intermédiaire d’un responsable, Mick Jaegger™ a signifié son refus qu'une partie du catalogue de The Rolling Stones©™® soit exploitée au cours des réunions du candidat Trump. En revanche, le candidat du parti républicain américain pourra continuer à diffuser dans sa voiture ou chez lui tout ou partie du catalogue. Ce droit constitutionnel autorise à reprendre les paroles à voix haute, sur une propriété privée non ouverte au public (décision de la Cour suprême des États-Unis Fawls vs Beckinridge County).
Il s’agit d’une prise de position inhabituelle de la part de Mick Jaegger™. Par le passé, l’homme d’affaires − dont le nom est devenu synonyme d’astuce fiscale dans son pays, le Royaume-Uni – a autorisé l’emploi de nombreux produits musicaux issus de The Rolling Stones©™®. Mais avec un souci constant de ce qui semble manquer à Donald Trump, la pondération. Ainsi le catalogue de The Rolling Stones©™® a été employé par Pepsi Cola™ et Coca Cola™, Apple™ et Microsoft™, L’Agence des Nations Unies pour les réfugiés™ et Call of Duty Black Ops™.
Depuis au moins 1964 et un titre original Snap, Crackle, Beat !© produit pour la compagnie Kellog™, The Rolling Stones©™® a loué ses chansons à un grand nombre de causes commerciales ou d’intérêt général, depuis la cochonnerie léthale (Snickers™) jusqu’à l’industrie du luxe (Christian Dior™). La décision de ne pas collaborer avec Trump et ses entreprises a surpris le monde de la communication et de la publicité. La mésentente entre les deux parties ne serait pas due à un élément financier. Il semblerait plutôt que les stratégies des deux magnats soient trop divergentes.
Dans les années 1960, une célèbre campagne de relations publiques de The Rolling Stones©™® demandait avec malice : « Laisseriez-vous votre fille sortir avec un Rolling Stone ? ». Aujourd’hui, la question qui se pose à Mick Jaegger™ pourrait être : « Laisseriez-vous un Rolling Stone sortir avec Donald Trump ? ». L’homme d’affaires (le britannique) n’a sans doute pas arrêté sa politique définitive et sonde encore un marché en rapide évolution.
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