En politique, l'emploi du conditionnel ouvre des horizons spéculatifs inédits. La lecture de la présente chronique hebdomadaire, ENCORE AU CONDITIONNEL, est à pratiquer à ces conditions. Les amateurs peuvent d'ailleurs retrouver l'esprit de la condition avec :
Europe Écologie-Les Verts préparerait un suicide collectif
Après les éléphants, les fainéants
"S’amuser chez soi", le livre surprise de Jean-François Copé
Qui veut jouer au jeu du Front National ?
La vie d’Alexis Tsipras adaptée à Broadway
Ou découvrir la dernière proposition ci-dessous :
Au Palais, dans le froufrou des robes de soie, certains noms chuchotés s’entendent plus que d'autres. Ce sont les inscrivables, ces malheureux qui risquent de voir leur nom figurer sur le désormais célèbre Mur des cons, dont la nouvelle édition doit être prochainement annoncée. Ainsi, Henri Guaino est-il assuré peut-être d'une bonne place et d'une belle titraille sur le mur grâce à de récentes déclarations où il qualifiait certains magistrats de pervers et de psychopathes.
D'autres sentences de nos juges devraient en revanche surprendre. En particulier, la présence probable de la dernière candidate française à l’Eurovision a surpris. Certes, elle a montré des qualités, affirme un jeune procureur, mais elle ne s’est jamais illustrée dans une affaire judiciaire. Serait-ce le signe d'une évolution de l'exercice potache ?
Quoiqu'il en soit, et de manière plus traditionnelle, on retrouvera dans l'édition 2016, quelques pères dont l'enfant a été violé et assassiné et des animateurs de télévision. Une autre surprise toutefois est venue de la démarche d’un agent d'artistes. Il aurait tenté de faire figurer l’un de ses poulains sur le mur de l'infamie. Ça peut paraître idiot, confie notre procureur, mais la publicité prime sur tout aujourd'hui et un comédien un peu oublié cherchera sans vergogne à placer son nom. Mais nul cabotinage ne saurait infléchir nos juges.