Politique, je t'aime, un peu, de Juvignac à la folie

Une juvignacoise, résidente de la commune de Juvignac, à côté de Montpellier, a été identifiée par les services de la police judiciaire comme l'auteure de nombreux messages amoureux et à caractère érotique adressés à Emmanuel Macron.

Ministre qui, s'estimant harcelé selon les termes de l'article 222-33-2-2 de la loi du 4 août 214, a jugé bon de déposer plainte : "Le fait de harceler une personne par des propos ou comportements répétés ayant pour objet ou pour effet une dégradation de ses conditions de vie se traduisant par une altération de sa santé physique ou mentale est puni..."

Dans le cas présent, après une garde à vue, un rappel des torts de la jeune femme lui a été signifié par le procureur.

La punition fut donc un rappel à loi comme il pourrait y avoir un rappel des impératifs démocratiques fait à la politique, si la politique réussissait à obtenir une mobilisation de ses concitoyens au moins aussi passionnée que celle de la jeune maladroite éprise d'Emmanuel Macron.

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