Quelle information diffusée cette semaine par les médias s'est faite l'écho de l'ouvrage de Pierre Rosanvallon, Le bon gouvernement, dont la présentation indique que nos régimes sont dits démocratiques parce qu’ils sont consacrés par les urnes. Mais nous ne sommes pas gouvernés démocratiquement, car l’action des gouvernements n’obéit pas à des règles de transparence, d’exercice de la responsabilité, de réactivité ou d’écoute des citoyens clairement établies...
Un indice : les initiales M. W.
Il s'agit de la publication des résultats de la mission d'information, Refaire la démocratie (tome 1), initiée par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, et coprésidée par l'historien Michel Winock qui, dans un entretien accordé le 1 octobre 2015 à Thomas Vieder (Le Monde), proposait des conclusions très proches des analyses de Pierre Rosanvallon : notre vie politique n’est pas démocratique en raison de l’écart qui s’est approfondi entre les citoyens et ceux qui les gouvernent. Toutes les enquêtes d’opinion montrent que les Français considèrent leurs élus nationaux éloignés d’eux, formant une oligarchie, une caste on ne peut plus éloignée de leurs soucis.
Et pour combler le fossé, que la vie politique française ne vive plus dans son coin, éloignée des préoccupations citoyennes, quoi de mieux que d'offrir aux citoyens plus de moyens de participer, à l'élaboration des lois par exemple.
Inoxydable et encore peu active démocratie participative.