En politique, l'emploi du conditionnel ouvre des horizons spéculatifs inédits. La lecture de la chronique hebdomadaire ci-dessous, ENCORE AU CONDITIONNEL, est à pratiquer à ces conditions.
Le nain jaune, les dames rabattues, le tourne-case, le garanguet, autant de divertissements oubliés que Jean-François Copé, ancien patron de l’UMP (devenue LR) devrait évoquer dans un livre à paraître aux éditions Jocko, S’amuser chez soi. Le maire de Meaux, délesté de la présidence des Républicains, en aurait profité pour concocter un bel ouvrage consacré aux jeux d’intérieur. Bonne pioche, l’automne s’est installé et les journées pluvieuses se succèdent. Du côté de Saint-Germain-des-Prés, on juge le coup éditorial en connaisseur : C’est une manière intéressante de faire parler de soi pour un politique, apprécie Marie Lorient, éditrice chez Larousse. Copé s’introduit dans les familles avec un sujet consensuel et l’éditeur profite d’une signature pour mettre en avant un titre difficile à faire émerger. Chez Jocko, l’éditeur, on semble s’en défendre. Jean-François Copé serait un authentique amateur des jeux de nos grands-pères et bisaïeuls, un mordu du cornet à dés. On peut le croire quand on songe aux distractions qu’offre son fief électoral, la capitale de la Brie.